Son rôle
Le transporteur public routier de marchandises achemine au moyen d’un camion toutes sortes de marchandises, pour le compte de clients, afin de mener celles-ci à destination, en bon état et dans les délais impartis.
Le transport routier de marchandises est intégré dans la chaîne logistique qui permet la mise à disposition des marchandises au client final, au moindre coût et dans les conditions prévues.
Cette activité est très réglementée du fait des risques qu’elle présente, essentiellement au plan de la sécurité routière.
Qualités requises
Le transporteur public routier de marchandises doit faire preuve de rigueur et d’efficacité afin de garantir les impératifs de livraison. Il doit être capable de réagir rapidement face aux impératifs clients et savoir s’organiser en conséquence.
Une parfaite connaissance des réglementations, de la gestion analytique et financière et de l’exploitation est indispensable. La pratique d’une langue étrangère peut s’avérer nécessaire.
Lieux et conditions d’exercice
Le transport public routier de marchandises est une activité du secteur tertiaire. 80% des effectifs travaillent sur les quais (personnel de conduite) et 20% dans des bureaux (personnel administratif).
Du point de vue géographique, les entreprises de transport sont presque toujours situées aux carrefours des échanges : à proximité ou sur des plates-formes de transport intermodales (lieux de rupture d’attelage ou de charge), monomodales (centre routier) voire multimodales (ports, aéroports).
Formations dispensées par ECF
S’installer ou développer une activité de transport public routier de marchandises, nécessite de s’inscrire au registre des transporteurs tenu par la DREAL. L’inscription à ce registre est obligatoire dès que le transport est réalisé à l’aide d’un véhicule motorisé (voiture, cyclo, camion).
Pour l’inscription quatre conditions doivent être réunies : honorabilité, capacité financière, capacité professionnelle et disposer d'un établissement. La condition de capacité professionnelle constitue le principal sésame pour accéder à la profession. Elle considère différemment:
- Ceux qui ne souhaitent exploiter qu’exclusivement à l’aide de véhicules n’excédant pas 3,5 tonnes de PMA et qui peuvent obtenir l'attestation de capacité en transport léger
- Ceux qui souhaitent exploiter à l’aide de véhicules de tous tonnages (y compris à l’aide de véhicules > 3,5 tonnes de PMA) et qui doivent obtenir l’attestation de capacité en transport lourd
Elle peut s’obtenir de deux manières :
- Soit par équivalence d’un baccalauréat professionnel « exploitation des transports ». Il faut le solliciter auprès de la DREAL
- Soit, en suivant avec succès un stage de 10 jours dans un centre ECF agréé (voir la fiche formation attestation de capacité en transport léger)
Elle peut s’obtenir de deux façons :
1. Par équivalence de diplôme :
- Un diplôme ou titre de niveau 3 (bac + 2) option « transport » et reconnu comme équivalent par le législateur (par exemple : le BTS transport).
Attention ! L’entrée en stage d’équivalence est réglementée par la DREAL : Seuls les candidats en possession du courrier de cette administration les y autorisant, peuvent intégrer la formation.
2. Par l’examen national annuel :
A défaut de pouvoir accéder aux possibilités d’obtention par équivalence toute personne peut se présenter à l’examen national d’attestation de capacité (écrit de 4 heures). Les candidats peuvent s’y préparer dans un centre ECF (voir la fiche formation attestation de capacité marchandises - voie de l'examen).
NB : Le titulaire d'une attestation de capacité de transport, qui n'a pas géré une telle entreprise depuis plus de 5 ans, doit suivre une formation d'actualisation des connaissances.
Évolutions possibles
Autres intitulés du métier
- Transporteur de fret