11 sept. 2014

Baisse sensible de la mortalité routière au mois d'août et sur l'été 2014

Le bilan provisoire de l’accidentalité routière du mois d’août 2014 vient d’être communiqué par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). 299 personnes ont perdu la vie sur les routes de France contre 322 en 2013, soit une baisse de -7,1%. Un chiffre encourageant : c'est le plus faible nombre de morts sur les routes pour un mois d'août depuis qu'existent les statistiques de la sécurité routière (1948). 

Cette baisse concerne tous les indicateurs de l’accidentalité routière par rapport au mois d’août 2013 : 4 115 accidents corporels, soit une baisse de -5,2%, 5 333 personnes blessées, soit -7% et 2 283 personnes hospitalisées plus de 24 heures après l’accident, soit -7,2%.

Le bilan estival de juillet et août 2014 est également le plus bas enregistré depuis 1948, avec en tout 603 personnes tuées. 63 vies ont été sauvées sur les routes de France ces deux derniers mois, soit une baisse de -9,5 % par rapport à juillet-août 2013.

Avec respectivement -1,4 et -2 personnes tuées pour les mois de juillet et d’août 2014, la mortalité des piétons, cyclistes et usagers de poids-lourds est stable par rapport à juillet et août 2013. 

Confirmant la tendance du mois de juillet 2014, la mortalité des usagers de deux-roues motorisés, avec -15 cyclomotoristes et -37 motocyclistes tués au cours des deux derniers mois, est en nette baisse par rapport à celle enregistrée en juillet et août 2013. En revanche, avec +7 personnes tuées, la mortalité des automobilistes est en très légère augmentation.

Selon la Sécurité Routière, ce résultat semble indiquer que les dispositifs de prévention et de contrôle des forces de l'ordre ont porté leurs fruits et que les usagers de la route ont bien reçu les messages les invitant à davantage respecter le code de la route, notamment la campagne « On ne regrette de rouler trop vite que lorsqu'il est trop tard » diffusée cet été à la télévision et en affichage.

Cependant cela ne suffit pas pour pouvoir parler d’un retournement de tendance : en effet certains accidents dramatiques survenus au cours des deux derniers mois incitent à ne pas baisser la garde.

 

Source : Communiqué de presse de la Sécurité routière