« À moto, le plus grand danger, c’est de penser qu’il n’y en a pas »
À moto, ce n’est pas ce que vous croyez : la majorité des accidents mortels a lieu, non pas en ville par temps de pluie, mais en rase campagne, sur route sèche, par beau temps.
À partir du jeudi 24 mai et jusqu’au dimanche 11 novembre 2012, le film « À moto, le plus grand danger, c’est de penser qu’il n’y en a pas » sera diffusé à la télévision et sur Internet pour expliquer et rétablir la réalité de l’accidentalité des motocyclistes :
À moto, 2 accidents mortels sur 3 ont lieu en rase campagne,
dans 7 cas sur 10 en plein jour,
dans 8 cas sur 10 par beau temps.
Sur ses gardes en ville...
L’action de ce film se déroule en agglomération, puis à la campagne. Dans les rues d’un centre-ville, la caméra accompagne un motard et montre les dangers qui peuvent surgir à chaque instant : la portière d’une voiture en stationnement qui s’ouvre brusquement devant sa roue, l’obligeant à un évitement dangereux pour contourner l’obstacle ; le piéton qui traverse sans regarder, casque aux oreilles, ou le refus de priorité, le contraignant à un freinage d’urgence ; la voiture qui serre à gauche sans clignotant, le forçant à une délicate manœuvre d’esquive. Une anticipation et une attention extrêmes permettent au motard de déjouer tous ces pièges mais...
...trop confiant à la campagne.
À la campagne, une fois dégagé du trafic, de jour, sur une belle route sèche, le motard a tendance à changer de comportement. La caméra montre le motard que l’on a suivi en ville roulant cette fois sur une petite route au milieu des champs. Soudain, le voilà qui abaisse sa visière et met les gaz dans un rugissement. La machine accélère, disparaît derrière un bosquet, tandis que retentit le fracas de l’accident.
En confrontant la responsabilité des autres usagers de la route et celle des motards eux-mêmes dans les accidents mortels de la circulation, le film transpose la réalité des chiffres.
Source: www.securite-routiere.gouv.fr